Montréal,  8 - 21 janv. 2000
Numéro 53
 
  (page 13) 
 
 
page précédente 
           Vos suggestions  
 
 
 
 
 
 
 
 
     Les Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.  
  
  
  
     Le Prix du Québécois libre est décerné à l'occasion à un ou des individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance à la tyrannie étatique. 
 
 
 
LES PRIX BÉQUILLE 
 
 
LA BÉQUILLE D'OR  
à quelques lobbys de militantes lesbiennes qui ont reçu entre 1996 et 1998 un quart de million de dollars et qui continuent de recevoir des fonds publics pour effectuer des études bidon sur les conditions de vie des lesbiennes et bisexuelles du pays. Selon des documents coulés aux médias, la secrétaire d'État à la Situation de la femme Hedy Fry (non, il n'existe pas de Secrétariat d'État à la Situation de l'homme, ni à celle de la gent animale) a financé en notre nom des groupes aux appellations aussi exotiques que le Lesbian and Bisexual Wimmin in Action (ces frustrées radicales n'aiment pas se faire désigner par le mot « women » parce qu'il contient « men », ce qu'elles considèrent dégradant) de Colombie-Britannique, le Amazon Network de Terre-Neuve (la province perd plus de 1% de sa population chaque année, annonçait-on récemment: on comprend pourquoi!) et La Collective Lesbienne d'Ottawa (dont les participantes se réunissent la vendredi pour faire la point sur la mouvement des femmes). Ces dernières ont notamment pu faire du copinage à nos frais après avoir reçu 20 000 $ pour étudier « la réalité des lesbiennes francophones en Ontario ». Et « la réalité des payeurs de taxes tannés de payer pour ce genre de niaiseries », qui est-ce qui va financer ça?  
(Source: National Post) 
 
 
LA BÉQUILLE D'ARGENT
au Front commun des parasites euh... personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ), qui dénonce la décision du gouvernement provincial de geler en l'an 2000 les prestations des 280 000 assistés sociaux aptes à travailler. Seuls les prestataires ayant des contraintes sévères à l'emploi ont bénéficié d'une indexation de 1,6% depuis le 1er janvier, une mesure évaluée à 20 millions $. On compte environ 600 000 adultes et enfants à l'aide sociale au Québec pour qui le gouvernement verse 225 millions $ chaque mois. « C’est indécent », déclare le porte-parole des militants parasites Jean-Yves Desgagnés, qui affirme que le gouvernement ne veut tout simplement plus assumer ses responsabilités vis-à-vis la pauvreté. Selon lui en effet, « il veut transférer celles-ci aux organismes de bienfaisance et à la charité privée. Le gouvernement de Lucien Bouchard est en train de ramener la lutte à la pauvreté à l'époque d'avant la révolution tranquille où il y avait les pauvres méritants et non méritants et où la lutte à la pauvreté était d'abord la responsabilité des individus, des familles et de la communauté ». Wow! Quel beau programme libertarien pour se débarrasser des parasites! Si seulement c’était vrai... 
(Source: Presse canadienne) 
 
 
LA BÉQUILLE DE BRONZE
aux lobbys anglophones du Québec qui, comme ceux des francophones des autres provinces, se servent de leur statut de minoritaires pour téter des fonds publics au gouvernement fédéral. Le ministère canadien du Patrimoine a annoncé le mois dernier ses recommandations pour le financement des organismes communautaires et groupes de défense des anglophones dans la province. La controversée Alliance Québec perd des plumes dans l'évaluation bureaucratique et recevra moins que les années précédentes, soit un maigre 830 000 $; d'autres groupes, comme le Committee for Anglophone Social Action de la Gaspésie ou la Voice of English Quebec de la capitale verront leur part du gâteau augmenter de 35 à 50%, pour des montants respectifs de 155 000 $ et 136 000 $. Ottawa redistribue ainsi plus de trois millions de dollars chaque année à ses petits caniches linguistiques. Le QL défend la liberté d'utiliser la langue de son choix, pas le privilège d'être subventionné parce qu'on parle une langue plutôt qu'une autre. Un conseil à ces grands militants pour le « language freedom » que sont Bill Johnson et ses amis: on ne peut pas dénoncer les abus de pouvoir linguistique d'un gouvernement en profitant des abus de pouvoir fiscaux d'un autre. Si vous ne pouvez défendre vos droits autrement qu'en piétinant ceux des contribuables du pays, c'est que vos droits ne valent pas grand-chose.  
(Source: The Gazette) 
 

 
 
 
VIVE LE QUÉBÉCOIS LIBRE!

 

Le Prix du Québécois Libre n'est pas décerné cette semaine faute de candidat valable. 
 

 

 

 
ATTENTION!
 
 
Si vous en avez marre de vivre dans une société 
où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; 
dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes
et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle
et restreignent le dynamisme économique; 
dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité
sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; 
dans un monde intellectuel où les soi-disant 
« consensus nationaux » promus par une élite déconnectée 
servent de prétexte pour éviter les débats rationnels;  
  
FAITES QUELQUE CHOSE!
 
Ce cybermagazine ne continuera à être un véritable forum d'idées 
que si tous les Québécois libres l'appuient. 
Abonnez-vous, envoyez-nous des lettres ou des textes,
et SURTOUT 
faites-le connaître à vos parents et amis 
en leur envoyant l'adresse de notre site:  
  
www.quebecoislibre.org
 
 
 
sommaire
 
 
 
 
 PRÉSENT NUMÉRO