Montréal, 13 avril 2002  /  No 102  
 
<< page précédente 
 
 
 
ÉCRIVEZ-NOUS
 
     Vous n'êtes pas d'accord avec le contenu d'un article? Vous avez une opinion à partager?
 
 
     LE QUÉBÉCOIS LIBRE publiera toutes les lettres pertinentes. N'oubliez pas d'écrire vos nom et lieu de résidence. We also accept letters in English.
 
WRITE TO US
COURRIER DES LECTEURS / READERS' CORNER
 
COMME UN PLAISIR DE JEUNESSE
 
          Enfin, une bouffée d'air frais. Depuis 1956, c'est la première fois que j'ai l'occasion de lire un journal publié en français faisant la promotion de l'homme libre. 
  
          En 1956, l'Église nous disait quoi faire, quoi penser, quand le penser et où le penser, etc. Depuis la révolution tranquille avec la national-social-démocratie à Québec et à Ottawa, ce sont nos bons gouvernements avec leurs ministres et mandarins issus des siences sociales ou de l'ÉNAP (École nationale d'administration publique) qui nous le disent. 
 
          Plus ça change, plus c'est pareil! 
  
          À vous lire, j'ai l'impression de revivre le plaisir de jeunesse à lire des écrits à l'Index.
P. G.
   
  
 
  
REVOIR LE FONCTIONNEMENT DE LA DÉMOCRATIE
 
  
          Comment peut-on justifier que le gouvernement nous prenne notre argent sans nous le demander? En effet, on aura beau dire qu'avec cet argent, on fait le Bien (aide sociale, logements sociaux, etc.) ou évoquer le devoir de payer les services rendus, mais cela ne répond pas à la question. Car peu importe ce qui est fait par les gouvernements avec notre argent, il n'en demeure pas moins qu'il nous a été pris sans qu'on nous l'ait demandé. 
  
          Lorsqu'on se fait insistant et qu'on redemande une justification, autant que possible d'ordre moral, la réponse est inévitable: C'est la démocratie! La majorité l'a demandé! Or, la majorité n'a jamais demandé tous les services rendus par l'État. Des individus demandent des services et les politiciens en promettent à la tonne à toute la population! Ces derniers agissent de la sorte, car ils prétendent savoir ce qui est bon pour chacun. Ils justifieront leur acte en prétextant que ce groupe d'individus était représentatif de l'ensemble de la population. C'est là un détournement de la démocratie. 
  
          La démocratie est juste si ce à quoi on adhère est fait de façon volontaire et nous laisse un droit de retrait. Par exemple, lorsque vous vous établissez à Hampstead (arrondissement de Montréal), vous vous engagez à payer pour deux corps de police; vous n'avez peut-être pas voté en faveur de cette politique, voire pas voté du tout, mais cela est légitime car vous pouvez vous établir ailleurs sans sortir du pays. Au contraire, le processus démocratique est injuste lorsque ce sur quoi on vote ne nous laisse aucune porte de sortie sinon celle, pas toujours possible, d'immigrer.  
  
          Or, c'est là, malheureusement, le lot de l'utilisation de la démocratie aujourd'hui, ici comme ailleurs. Par exemple, un ministre nous dit qu'il investira (sous-entendu: notre argent) dans les pays pauvres d'Afrique, car la population qu'il représente, dit-il, est généreuse. Pouvons-nous ne pas participer à cette « générosité »? Avons-nous le choix? 
  
          La démocratie n'a rien à voir avec l'éthique, elle n'est qu'un instrument pouvant faciliter le processus de décision. Ce n'est pas pour rien que les droits de l'homme ne sont jamais soumis à la démocratie. Ils font partie de l'éthique qui se place au-dessus d'elle dans l'échelle des valeurs. Mais la démocratie a beau être au service de l'éthique, elle en demeure pas moins capable de la pervertir, de se faire passer pour elle. 
  
          Lorsque les gens réaliseront enfin l'illégitimité de nos pratiques, y compris celle de nous prendre notre argent sans notre permission, ils remettront la démocratie à sa place, ils rejetteront la politique et se contenteront du droit et de l'éthique. Tous les services imaginables peuvent être obtenus sans l'entremise de l'État, des politiciens et de la démocratie. Tous y gagneraient, premièrement d'un point vue moral et secondement d'un point de vue économique. 
 
André Dorais
  
 
  
  
JE PRÉFÈRE L'ÉTAT À OPRAH
 
 
Re.: OPRAH WINFREY, LA MINISTRE LEMIEUX ET LE LIVRE, le QL, no 101 
  
          Monsieur Guénette,  
  
          Je suis la parution du Québécois Libre depuis peu de temps, mais juste assez pour voir à quel point la nuance ne fait pas partie de votre vocabulaire. La plupart du temps, je suis en désaccord avec votre modèle de pensée, mais ça peut vous sembler bizarre, là est la principale raison de mon engouement à vous lire, vos collègues et vous. En effet, j'aime à raisonner en contradiction avec mes idées déjà établies. Je crois qu'un individu ne peut se permettre de croire que seule son opinion est bonne et je pense que le questionnement permet l'évolution. Peut-être vous dites-vous que je suis encore trop naïve pour croire à ce genre de propos, mais je préfère cette naïveté à un homme qui met tous ses oeufs dans le même panier. Quelqu'un qui voit soit blanc, soit noir et qui ne se permet pas de voir autre chose que de simples calculs statistiques qui démontrent qu'Oprah vend plus la littérature que le gouvernement du Québec. 
  
          Je suis jeune, j'en connais encore peu sur la vie, mais monsieur, malgré tout le respect que je vous dois, je ne crois pas que de chialer sur la façon que le gouvernement dépense pour la culture vous mène à de grandes conclusions. Si le gouvernement ne dépensait pas un sou pour promouvoir la lecture, vous auriez de toute façon trouvé une façon de le contester. Je trouve regrettable qu'un homme instruit tel que vous, semble ne pas apprécier les efforts que fait son gouvernement pour développer la culture au Québec. Peut-être que le projet du gouvernement n'a pas été aussi concluant que celui-ci l'espérait, mais il me semble épouvantable de dire que c'est une perte d'argent. Pourquoi ne pas penser que l'argent, soi-disant sauvé des impôts, ne servirait pas plutôt à s'abonner à la bibliothèque du quartier; là on sauverait vraiment de l'argent, pas en la donnant à pleine poignée à votre amie Oprah. Mais j'oubliais, il n'y a pas d'argent pour construire ou pour améliorer les services offerts par les bibliothèques parce que oups... le gouvernement n'en donne pas à cet effet. 
  
          Je trouve sécurisant de voir que le gouvernement croit en la culture. Il donne de l'argent parce qu'il croit en l'instruction et en la diffusion de cette culture. Seulement, c'est à cause d'individus tels que vous que son projet est peu concluant. Des gens qui préfèrent se fier à des mémères d'un talk show d'après-midi pour orienter leurs lectures. Et que dire des genres qui ne se vendent pas, pour reprendre vos mots? Ils ne se vendent pas justement parce que ces mêmes personnes qui se fient à Oprah ne se donnent pas la peine de regarder ce qui se fait ailleurs, parce que la madame à la t.v. cet après-midi n'en a pas parlé! Résultat, je trouve que ça commence à sentir la même chose que ce que sent le cinéma américain: toujours la même petite histoire parce que c'est ce que le public veut voir ou, dans ce cas ci, lire. Pas de place pour l'innovation, pas de place pour l'ouverture d'esprit. Quel beau message à passer monsieur Guénette. Je préfère sans hésitation un gouvernement qui lui, veut faire avancer les choses. 
 
Joanie Brousseau
 
Réponse de Gilles Guénette: 
  
Madame Brousseau, 
  
          L'avantage d'initiatives comme celle d'Oprah – ou de tout autre entrepreneur privé – est que celles-ci n'impliquent que les personnes (ou les entreprises) qui les mettent de l'avant. Elles peuvent exister sans notre apport à vous et à moi. Contrairement à nos gouvernements qui utilisent notre argent pour tenter de nous inciter à lire, avec les résultats que l'on voit, l'entreprise privée utilise le sien et ne prétend offrir rien d'autre qu'un service. Un service parmi une multitude d'autres services. Rien n'empêche une autre « mémère de talk show d'après-midi » de suggérer autre chose qu'Oprah.  
  
          De plus, personne ne force quiconque à ne se fier uniquement qu'aux suggestions de telle ou telle « mémère » pour orienter ses choix de lectures. Chacun est libre de faire ce qui lui plaît. Lorsque l'État se fait promoteur, par contre, malgré toutes les bonnes intentions qui le motivent, vous et moi n'avons pas le choix de payer la facture (facture toujours gonflée étant donné l'entité qui signe les chèques). Nous n'avons pas le choix non plus d'endosser les efforts qui sont entrepris et de s'en satisfaire. Si les gens « ne se donnent pas la peine de regarder ce qui se fait ailleurs, parce que la madame à la t.v. cet après-midi n'en a pas parlé », c'est leur affaire. Ces gens-là n'écoutent pas plus ce que l'État leur dit de toute évidence – comme je le mentionnais dans mon article, après plusieurs années de tentatives, la politique de lecture du gouvernement n'a pas levé: ça doit être parce que personne n'écoute!   
  
          Laissons le secteur privé faire la promotion de la lecture et l'État s'occuper de remplir les rayons de ses bibliothèques publiques et ses professeurs tenter d'inculquer le goût de la lecture dans ses écoles. 
  
          Bien à vous, 
  
G. G.  
  
 
  
 
CONGÉ PATERNITÉ: IL N'Y A PAS QUE L'ARGENT
 
 
Re.: LE CONGÉ PATERNITÉ EST UNE ABSURDITÉ, le QL, no 96 
  
          Je viens de lire avec la plus grande attention votre article sur le congé paternité. Pour que cet article puisse tenir la route, il eût fallu que vous émettiez des chiffres précis sur son réel impact financier pour le contribuable français et non pas pour le foyer dont vous parlez. 
  
          Quelle est leur contribution financière fiscale respective, paient-ils des impôts, quelles sont les aides auxquelles ils ont déjà droit (allocation familiale...). Votre argumentaire ne tient pas la route, parce qu'il ne se base pas sur des éléments précis. 
  
          D'autre part, vous semblez oublier qu'au-delà d'une quelconque perte de salaire, le père peut profiter du bonheur de son nouvel enfant... L'argent ne fait pas tout. 
  
          Enfin, vous parlez de supprimer le congé maternité. Vous avez le droit d'avoir des idées préhistoriques et ignorez sans doute les difficultés d'une mère après un accouchement, sans parler du plaisir d'être avec son enfant. Mais vous avez aussi été enceinte pour émettre un tel jugement! 
  
          Vous feriez mieux de faire un article sur les structures d'accueil pour les jeunes enfants, et les conditions de gardes qui sont aujourd'hui proposées aux couples avec de jeunes enfants. Mais peut-être n'en n'avez vous pas... Imaginez que les célibataires n'aient pas le droit à la retraite sous prétexte qu'ils n'ont pas assuré le renouvellement de la population et des cotisants! Vos propos sont à peu près du même niveau. 
  
          Cordialement, 
  
Olivier Brunet
Réponse de Christophe Vincent: 
  
Monsieur, 
  
          Je crois que ce sont surtout vos objections qui ne tiennent pas la route. 
  
          D'abord je ne vois pas en quoi l'exemple du foyer français moyen que je donne et l'impact que le congé paternité aura sur lui serait inexact. Je ne vois pas pourquoi il faudrait que je parle des autres impôts et des autres « aides » que le ménage pourrait toucher par ailleurs. Un tel niveau de détail n'apporterait strictement rien, si ce n'est que plus personne n'y comprendrait rien et que l'on ne pourrait alors plus rien conclure. Pourquoi voulez-vous noyer le poisson? Ce qui ne vous plaît pas dans l'exemple que je donne, c'est sans doute qu'il est trop clair et qu'il montre que le congé paternité n'est pas une bonne chose. 
  
          Ensuite, contrairement à ce que vous dites, je n'oublie pas que la perte de salaire que j'évoque est compensée dans une certaine mesure par le plaisir d'être avec son enfant dans les premiers jours de sa vie. Ce que je dis, c'est que comme ce sont en définitive les pères qui paieront leurs congés paternité, c'est à eux de décider s'ils veulent ou non prendre des congés et voir leur salaire diminuer d'autant. C'est à eux de décider s'ils veulent payer le prix de ce bonheur. Je suis pour la liberté. Je suis contre les usines à gaz étatiques qui reposent sur des illusions. 
  
          Sinon, suivant la même logique, je dis effectivement dans mon article que je suis pour la suppression des congés maternité, mais il ne faut pas bêtement comprendre que je suis pour que les femmes accouchent sur leur lieu de travail et qu'elles n'aient pas le droit de prendre de congés. Cela ne m'avait pas échappé qu'une femme qui accouche a besoin de prendre du repos et de s'occuper de son nouveau-né figurez-vous. Ce que je dis, c'est que comme ce sont les femmes et leurs maris qui paient en réalité leurs propres congés maternité, aussi bien que ce soient eux qui décident librement combien de jours de congés la mère prendra à la naissance de ses enfants. 
  
          En résumé, si je suis pour la suppression des congés paternité et maternité, c'est notamment parce que je veux que les pères et les mères puissent décider librement s'ils veulent prendre des jours de congés à la naissance de leurs enfants et combien ils en prendront. 
  
          Cordialement, 
  
C. V. 
  
 
  
  
INTERPRÉTATION DOUTEUSE DES TEXTES DE L'ISLAM
 
 
Re.: RETOURNER AUX SOURCES LIBÉRALES DE L'ISLAM, le QL, no 99 
  
          Je trouve votre interprétation des textes religieux de l'Islam particulièrement douteuse... Je constate d'emblée que vous vous êtes renseignés auprès d'un religieux. Le moins qu'on puisse dire est qu'un tel point de vue ne peut pas être neutre. L'Islam n'a rien à voir avec le libéralisme. 
  • L'identité des droits n'est de loin pas respectée. Les femmes sont systématiquement opprimées, dévalorisées et considérées comme de simples objets jetables après usage. Une femme qui commet un adultère devrait être punie par la mort.
  • L'Islam est une religion ouvertement esclavagiste.
  • La liberté d'opinion n'existe pas en Islam. Selon le Coran, les infidèles et les mécréants doivent être pourchassés, punis, exclus, discriminés dans toutes sortes de situations, ou même assassinés. Les textes sont très clairs à ce sujet et leur authenticité ne peut être mise en doute.
  • Le prêt avec intérêt est interdit selon le Coran. Cela gêne considérablement le développement des systèmes bancaires et d'investissement dans les pays musulmans. Ceci peut expliquer en grande partie leur retard économique.
          De ce qui précède, on peut facilement affirmer que l'Islam et le respect des Droits de l'Homme sont absolument irréconciliables. 
  
          Certains prétendent enfin que les extrémismes générés par le Coran seraient dûs à des mauvaises interprétations ou des erreurs de traduction. Je rejette d'emblée le prétexte des erreurs de traduction, parce que les mêmes problèmes de traduction ne peuvent se trouver dans toutes les langues, y compris en Arabe... Ensuite, le Coran donne aux fidèles des ordres clairs dans un style direct qui sont généralement exprimés de plusieurs manières différentes. Il est difficile de mal interpréter plusieurs phrases différentes. 
  
          Voici d'autres sources d'informations qui fait référence aux textes sacrés plutôt qu'à la propagande des intellectuels musulmans:             Notez que je ne discrimine pas spécialement l'Islam. Beaucoup de textes dans la Bible, la Torah ou d'autres livres religieux contiennent aussi de nombreux passages du même genre. Il ne faut donc pas prendre ceci comme étant dirigé spécifiquement contre les musulmans, mais plus généralement contre les religions et les inévitables fanatismes qu'elles génèrent. 
  
Patrick Burnand
 
Réponse de Pierre Nosil: 
  
Monsieur Burnand,  
  
          Au sujet du manque de neutralité, mes sources sont bien plus diverses que vous ne semblez le croire. Elles proviennent non seulement d'auteurs musulmans spécialistes du sujet, mais également d'auteurs « occidentaux » comme Anthony Sullivan (historien américain), Luc Barbulesco (professeur de sociologie religieuse), Yves Montenay (président de l'Institut Culture, Économie et Gestion), ... J'aimerais également préciser que je suis moi-même agnostique. Vous pouvez d'ailleurs consulter les références que j'ai citées à la fin de mon article pour lire leurs textes. 
  
          Mon article traitait de l'Islam tel qu'il se présente dans ses textes fondateurs (et dans sa tradition historique), pas de l'Islam galvaudé et détourné que l'on observe de nos jours dans certains pays dits « islamistes ». Il est évident que les pratiques de pays comme l'Iran ou le Soudan sont contraires à l'humanisme libéral et aux Droits de l'homme. Mais, à mon sens, ces régimes ne respectent pas le message essentiel du Coran, qui appelle au respect de l'autre.  
  
          Quant à la question du statut des femmes dans la religion islamique, je suis également en complet désaccord avec votre vision assez simpliste d'« oppression systématique ». L'oppression subie par les femmes dans les régimes islamistes n'a rien à voir avec la pensée du Prophète. Je vous conseille un article très intéressant du Monde sur ce sujet: « Quand Mahomet libérait les femmes » (Henri Tincq, 15 décembre 2001). 
  
          Si, la liberté d'opinion et de religion existe et est encouragée dans l'Islam. Je vous cite les textes: 
  • « Nulle contrainte en religion! » (2:256) 
  • « La vérité émane de votre Seigneur, quiconque le veut, qu'il croit, et quiconque le veut qu'il mécroie. » (18:29)
  • « Ô gens! Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur. Donc, quiconque est dans le bon chemin ne l'est que pour lui-même; et quiconque s'égare, ne s'égare qu'à son propre détriment. » (10:108)
          L'Histoire confirme d'ailleurs bien la tolérance originelle de l'Islam vis-à-vis des autres religions: les empires arabes ont souvent intégrés avec succès des communautés chrétiennes en leur sein. 
  
          Pour conclure: un texte peut toujours être interprété de différentes façons. Ce que je voulais démontrer dans mon article, c'est qu'il existe une interprétation humaniste, tolérante libérale des textes fondateurs de l'Islam. Bien entendu, il y a toujours moyen d'interpréter les textes différemment, et d'y voir une religion d'oppression, de haine et d'obscurantisme. Il me semble que la meilleure attitude pour un libéral cherchant le dialogue et la concorde est de favoriser la première interprétation, pas la seconde.  
  
          Bien à vous,  
  
P. N.
 
 
 
ATTENTION!
    Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les prétendus « consensus nationaux » promus par une élite déconnectée servent de prétexte pour éviter les débats rationnels; 
  
FAITES QUELQUE CHOSE!
 
    Abonnez-vous, envoyez-nous des lettres ou des textes, et SURTOUT faites connaître le QL à vos parents et amis en leur envoyant l'adresse de notre site:
www.quebecoislibre.org 
 
 
<< retour au sommaire
 PRÉSENT NUMÉRO