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                      Nous assistons dans ce pays à un déclin réel de la 
                      pauvreté et à l’émergence d’une classe moyenne ayant un 
                      niveau de vie similaire à celui de l’Occident. La pauvreté 
                      extrême est devenue l’exception plutôt que la règle. Des 
                      millions de Chinois ont maintenant un pouvoir d’achat 
                      considérable. Ils envoient leurs enfants étudier dans des 
                      institutions de qualité, ils épargnent, souscrivent à des 
                      assurances privées et se préparent une retraite paisible. 
                      On ne circule plus uniquement en vélo, mais également en 
                      voiture tout en utilisant le train, l’autobus et le métro.
                       
                       
          Les Chinois jouissent 
                      d’une vie sociale plus diversifiée avec l'ouverture de 
                      restaurants, de musées, de bars et de salles de 
                      spectacles. L’industrie du cinéma ainsi que celle de la 
                      mode sont en pleine ébullition et la jeunesse chinoise 
                      rêve de découvrir le monde. La culture utilisée auparavant 
                      par le gouvernement comme outil de propagande se libère 
                      peu à peu de ses chaînes et l’on peut produire des 
                      émissions de télévision où se confrontent différents 
                      points de vue. La femme chinoise soumise et peu présente 
                      sur la place publique aspire maintenant à davantage 
                      d’autonomie, d’indépendance et de liberté. Rien de tout 
                      cela n’aurait été possible il y a 20 ans dans cette 
                      société de contrôle communiste minée par le 
                      protectionnisme.  
                       
          D’autres pays de la 
                      région ont entrepris ce virage, que ce soit l’Inde ou, 
                      auparavant, la Corée du Sud, Taiwan, Hong Kong et 
                      Singapour. Ayant fait le choix du libre marché et de la 
                      liberté politique, ils en retirent largement les 
                      dividendes et sont beaucoup mieux armés pour faire face 
                      aux défis du 21e siècle. 
                      
                    
          Les pays qui s’enfoncent dans la misère et les inégalités, ont un 
          grand point en commun: ce sont des dictatures, des théocraties ou 
          encore des gouvernements obèses et tentaculaires qui interviennent 
          dans l’économie, briment les liberté individuelle et le droit de 
          propriété. Ils sont hostiles à toutes réformes et les perspectives 
          d’avenir pour la générations futures sont plutôt sombres, voire 
          inexistantes. Songeons simplement à la situation dans les pays du 
          Proche-Orient, ou encore à celle en Corée du Nord, ce régime communiste ou la 
          population crève de faim depuis des décennies. L’Afrique de son côté 
          est aux prises avec des graves conflits tribaux, et l’oppression et la 
          corruption des institutions isolent le continent. Sans oublier la 
          famine, la sécheresse et la propagation de maladies de toutes sortes. 
          Dans tous ces cas, il ne s’agit pas d’une fatalité irréversible.  
           
          En regard de l’évolution 
          des choses depuis les trente dernières années, nous avons toutes les 
          raisons au monde d’être optimistes. La philosophe Ayn Rand a écrit: 
          l’esprit est l’instrument de la survie de l’homme et l’esprit exige la 
          liberté. Quand l’esprit est libre, il crée l’abondance. 
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