Montréal, 18 juin 2006 • No 180

 

COURRIER DES LECTEURS / READERS' CORNER

 

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POURQUOI LES PRIX PLANCHERS?

 

          Pourquoi faut-il qu'il y ait un prix plancher pour la bière, le lait, le carburant, etc.? Pour sauver des emplois et des commerces, disent ceux qui défendent cette façon de faire – comme les porte-parole des propriétaires de dépanneurs l'ont fait dernièrement en demandant au gouvernement de hausser le prix plancher de la bière. Mais si ces commerces ne sont pas rentables, pourquoi les consommateurs devraient-il payer leurs produits plus cher que nécessaire pour les maintenir en vie?

          Les producteurs laitiers ont fait le choix de ne pas exporter, ils préfèrent qu'une agence, la Commission canadienne du lait, réglemente l'offre et la demande à l'intérieur de nos frontières. Encore une fois, c'est le consommateur qui doit payer plus cher des produits pour aider certains producteurs qui ne sauraient survivre dans un environnement compétitif.

          Enfin, il y a le pétrole au Québec avec sa taxe asymétrique… Si vous ne demeurez pas près de la frontière ontarienne, vous payez le litre de carburant plus cher. Rappelez-vous avec quelle diligence le gouvernement du Québec a modifié la perception de la taxe à Saint-Jérôme afin de contrer la compagnie Costco qui vendait du carburant à bas prix grâce à des mesures de performance qui réduisaient le temps passé à la pompe. On ne pouvait faire le plein qu'avec une carte de crédit, éliminant de ce fait du personnel et des frais. L'épargne était passée au client. Nous permettre d'économiser un peu, était-ce trop demander à nos politiciens? Que le consommateur profite de la libre concurrence et tente de trouver le meilleur prix ne semble pas être une priorité pour eux.

          Par exemple, le gouvernement limite à quatre le nombre d'employés dans les supermarchés après 21h00 la semaine et après 17h00 le week-end pour ne pas nuire aux dépanneurs qui ont un choix très limité de produits et qui nous les vendent à des prix exorbitants. Malheureusement, cette mentalité est entrée dans les moeurs de certains de nos commerçants québécois. Je viens d'acheter six onces d'un produit nettoyant « miracle » pour évier, bain et lavabo. Je l'ai payé dix dollars canadiens. Le produit est vraiment bon, mais je viens de me rendre compte grâce à Internet qu’il se vend 1,89 $ aux États-Unis. Avec le taux de change actuel, cela devrait coûter environ 2,11 $. Avec les frais de transport et de douane, je n'aurais pas dû payer plus de 4 $, mais enfin...

          Je considère prendre mes vacances aux États-Unis cette année. Après tout le carburant, la bière, le vin, la nourriture, bref, le coût de la vie, y est beaucoup moins élevé.

Pierre Brunet
Shawinigan, Qc
 

 

POUR LA DÉCRIMINALISATION DU POT

 

          J'en ai marre de courir d'un bout à l'autre de la ville pour me procurer une quantité insignifiante de marijuana. J'ai 40 ans et je fume tellement peu souvent que je ne vois pas pourquoi je m'en priverais. Sauf que d'un « gramme » à l'autre, le « vendeur » disparaît ou se fait arrêter ou patati patata. Et que c'est gênant de se pointer chez un jeune inconnu pour s'en procurer, autant pour moi que pour lui...

          Alors de grâce, décriminalisez-moi ça au plus vite! Que les adultes puissent faire ce que bon leur semble sans avoir l'air de criminels ou être obligés de chercher leurs petits plaisirs dans des coins obscurs et non sécuritaires. Ça devient chiant à la fin...

Mart
 

 

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