Réchauffisme: Une pléthore de nouveaux scandales impliquant les fraudeurs du GIEC (Version imprimée)
par Martin Masse*
Le Québécois Libre, 15
février 2010, No 275.
Hyperlien: http://www.quebecoislibre.org/10/100215-9.htm


Vous ne lirez pas ces histoires sous la plume de nos idéologues réchauffistes de service dans les médias mainstream. Mais depuis quelques semaines, de nouveaux scandales impliquant les fraudeurs du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ne cessent d'être mis au jour.

Le Climategate avait ouvert les vannes à l'automne en suscitant un immense intérêt envers les dessous de la « science » réchauffiste de la part des internautes partout dans le monde. L'histoire des glaciers de l'Himalaya est venue confirmer de manière spectaculaire l'amateurisme flagrant qui caractérise la rédaction des rapports du GIEC. Depuis, des chercheurs et journalistes ont fouillé d'autres exemples de manipulations des données qui enlèvent toute crédibilité aux apparatchiks onusiens. Voici quelques-unes de ces révélations.

• Pour revenir tout d'abord sur le dossier des glaciers de l'Himalaya, l'auteur principal qui coordonnait le chapitre du rapport du GIEC sur les glaciers, Murari Lal, a admis que la prédiction d'une disparition en 2035 n'avait pas été vérifiée, mais qu'il l'avait laissée dans le texte parce que « Nous pensions que si nous pouvions mettre l'accent là-dessus, cela aurait un effet sur les décideurs et les politiciens et les encouragerait à entreprendre des actions concrètes ». Selon la propre déclaration de principes de l'organisme, les rapports du GIEC sont pourtant censés offrir une information scientifique objective et neutre sur le plan des politiques à adopter. Cette histoire démontre qu'ils servent en fait de support à une campagne de manipulation de l'opinion publique et des décideurs.

• Par ailleurs, l'institut de recherche indien dirigé par le patron du GIEC, Rajendra Pachauri, The Energy and Resources Institute (TERI) a reçu pour des millions de livres en subventions de recherche sur les glaciers himalayens depuis la publication des prédictions alarmistes du GIEC, prédictions qui rendent encore plus urgente la nécessité d'étudier l'état des glaciers pour produire d'autres rapports prédisant qu'ils vont bientôt disparaître, etc. Conflit d'intérêt? Meuh non!!! Il y a consensus au sein des organisations de fascistes verts sur le fait que leurs intérêts pécuniaires personnels n'ont absolument rien à voir avec leur volonté purement altruiste de sauver la planète.

• Dans un article publié en 2004, un chercheur britannique, Nigel Arnell, a calculé que d'ici 2085, entre 867 et 4,5 milliards de personnes subiraient davantage de pénuries d'eau à cause du réchauffement climatique. Le rapport de 2007 du GIEC (qui est le plus récent) a repris les conclusions de l'étude, mais d'une façon pour le moins incomplète. Tout d'abord, il ne parle pas des autres raisons citées dans l'étude qui expliquent l'augmentation du « stress hydrique », comme la croissance de la population et l'utilisation accrue des ressources, ce qui laisse croire que c'est le réchauffement qui est responsable de toutes ces pénuries. Mais il y a mieux: le GIEC ne parle pas de l'autre conclusion cruciale de l'étude, qui est que de 1,7 à 6 milliards de personnes subiront moins de pénurie à cause du réchauffement. Selon les modèles de M. Arnell, en utilisant les moyennes des deux prédictions, l'accès à l'eau pourrait donc s'améliorer pour 2,7 milliards de personnes grâce au réchauffement. La propagande du GIEC laisse croire exactement le contraire.

• Dans son rapport de 2007, le GIEC écrit que le réchauffement provoque des réductions de la couverture de glace dans les Andes, les Alpes et les montagnes en Afrique. Il cite pour cela deux sources. On apprend que l'une de ces sources est une dissertation de maîtrise rédigée par un étudiant en géographie de l'Université de Berne en Suisse, qui a interviewé des guides de montagne dans les Alpes pour tirer ses conclusions. L'autre source est un article de Climbing magazine, une publication consacrée à l'alpinisme. L'auteur de cet article mentionne des témoignages anecdotiques de la part d'alpinistes pour appuyer son affirmation. Climbing magazine, voilà la source hautement scientifique d'une autre nouvelle écocatastrophique largement diffusée par nos fraudeurs réchauffistes!

• Un auteur du GIEC, Chris Field, a admis cette fin de semaine qu'une autre prédiction contenue dans le rapport de 2007, voulant que le réchauffement entraînerait une réduction de 50% des récoltes irriguées par l'eau de pluie d'ici 2020 en Afrique du Nord, n'avait aucun fondement scientifique. Il aurait été invraisemblable qu'un changement de cette ampleur se produise en une si courte période de temps. Malgré cela, cette prédiction a été régulièrement citée dans des discours par le président du GIEC, Rajendra Pachauri, et le secrétaire-général de l'ONU, Ban Ki-moon. La source provient d'un article rédigé par un chercheur marocain n'ayant pas été révisé par des pairs, publié par un institut canadien subventionné notamment par le gouvernement du Canada, l'Institut international pour le développement durable. Le chercheur marocain cite d'autres sources qui elles non plus n'ont pas été révisées.

• Toujours dans le rapport de 2007, le GIEC prétendait que le nombre de désastres naturels tels les ouragans et les inondations provoquaient des dommages de plus en plus importants et allaient continuer d'augmenter dans l'avenir. L'étude sur laquelle cette affirmation s'appuyait n'avait toutefois ni été révisée par des pairs, ni été publiée au moment où le rapport de 2007 est sorti. Lorsqu'elle a été publiée en 2008, elle contenait une nouvelle mise en garde: « Nous n'avons pas trouvé suffisamment de preuves pour affirmer qu'il existe un lien statistique entre l'augmentation des températures globales et les pertes dues aux catastrophes. »

• L'histoire la plus dommageable selon moi (mise au jour par une blogueuse canadienne, Donna Laframboise, et reprise par plusieurs médias étrangers) est le fait que le GIEC cite des études de Greenpeace et du World Wildlife Fund comme sources principales de plusieurs de ses prédictions alarmistes. Les réchauffistes nous répètent pourtant que le GIEC représente le summum de la probité scientifique et que toutes la science du réchauffement est fondée sur de sérieuses et objectives études ayant été révisées par des pairs. Greenpeace et le WWF sont pourtant deux organisations militantes écofascistes dont les publications n'ont rien d'objectif ni de scientifique.

Le GIEC admet maintenant qu'il se doit d'inclure de telles publications relevant de la littérature dite « grise » dans le but de « remplir son mandat d'évaluation exhaustive » des différents aspects de la question. Toutefois, la seule littérature grise utilisée est celle des groupes de pression environnementalistes qui font des prédictions alarmistes. Et si ce genre d'« étude » est valable, comment les réchauffistes peuvent-il prétendre que tous les chercheurs qui ne font pas partie de l'establishment (parce qu'ils ne comptent pas parmi les scientifiques liés au GIEC, parce qu'ils travaillent en dehors des universités ou centres de recherche, parce qu'ils n'ont pas eu de formation spécialisée en sciences du climat, parce que leurs articles sont publiés sur des blogues plutôt que dans des revues universitaires ayant une révision par les pairs, etc.) n'ont aucune crédibilité? Si on est un militant écofasciste qui annonce la fin du monde pour bientôt, on est crédible, mais si on est un Steve McIntyre ou un Vincent Courtillot, alors on ne l'est pas? 

À lire par ailleurs, cet article de l'excellent journaliste scientifique Matt Ridley dans le Spectator sur le rôle crucial des blogueurs et des scientifiques amateurs dans l'écroulement rapide du supposé « consensus » sur le réchauffement climatique ces derniers mois.

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* Martin Masse est directeur du Québécois Libre.