Montréal, le 3 avril 1999
Numéro 34
 
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     Les Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.   
  
  
  
     Le Prix du Québécois libre est décerné à l'occasion à un ou des individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance à la tyrannie étatique.   
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LES PRIX BÉQUILLE 
 
 
LA BÉQUILLE D'OR  
au député bloquiste Réal Ménard (le député au grand coeur qui fait équipe avec la ministre au grand coeur Louise Harel dans Hochelaga-Maisonneuve, le comté où se trouve le quartier général du QL – qu'est-ce qu'on est chanceux d'être si bien représenté!) qui a déposé un projet de loi privé « antipauvreté » aux Communes. S'il devait être adopté (ce qui est peu probable), ce projet de loi ajouterait la « condition sociale » comme motif interdit de discrimination dans la loi canadienne sur les droits de la personne, en plus de prescrire la publication de rapports annuels par une série d'organismes fédéraux sur l'état de la pauvreté au pays « en même temps que des recommandations sur les sommes à débourser pour y mettre fin ». Bref, il s'agit de donner plus de fonds et plus de dents au lobby des parasites pour que ceux-ci puissent contester toute décision qui ne fait pas leur affaire, du gouvernement comme d'entreprises ou d'individus, comme étant de la « discrimination sur la base de la condition sociale ». Vous pensez que ce que vous avez gagné est à vous? Détrompez-vous, c'est à tout le monde et vous discriminez contre ceux qui en ont moins en gardant tout ça pour vous! 
 
 
LA BÉQUILLE D'ARGENT  
aux ex-ministres fédéraux Paul Hellyer et David MacDonald, qui se sont joints à des porte-parole d'églises canadiennes au sein du groupe Jubilée 2000 pour demander au gouvernement fédéral d'effacer les dettes de pays du Tiers-Monde envers le Canada. L'idée n'est pas nouvelle, et est d'ailleurs pratiquée par les pays industrialisés depuis des années. Le résultat? Nul. Les problèmes économiques des pays pauvres ne sont pas dûs à l'endettement, c'est plutôt le contraire qui est vrai: l'endettement est une conséquence de politiques économiques irresponsables, protectionnistes, socialistes et minées par la corruption de ces pays. Effacer leurs dettes, c'est leur donner une grosse subvention pour les encourager à continuer dans la même voie destructrice. Mais qu'importent les coûts et les conséquences, nos politiciens et nos pasteurs sont là pour montrer qu'ils ont un grand coeur, aux autres de payer la note... 

 

LA BÉQUILLE DE BRONZE
à la bande de punks universitaires du Mouvement pour le droit à l'éducation et d'autres organisations étudiantes qui ont passé la semaine à faire du grabuge à Montréal pour réclamer le « droit à la gratuité scolaire », c'est-à-dire le privilège de faire payer par les autres un investissement dans leur propre carrière. « Le thème principal [des manifestations], c'est la pauvreté étudiante, de dire une militante du MDE. Nous sommes écoeurés de vivre là-dedans. » La réalité, c'est que ces étudiants universitaires – ceux, en tout cas, qui n'auront pas perdu leur temps à manifester et militer dans les groupuscules gauchistes qui pullulent sur les campus – vont probablement se retrouver avec des revenus supérieurs à la moyenne dès leur accession au marché du travail, et auront amplement les moyens de rembourser leurs dettes étudiantes. Une étude récente de Statistique Canada (voir Nouvelles brèves, p. 5) montre d'ailleurs qu'un diplôme universitaire est une protection presque parfaite contre la pauvreté. Mais c'est vrai qu'il faut bien faire ses classes quelque part avant de devenir permanent syndical dans les plus grosses mafias! 
(La Presse)
 
 
 
 

 
 
 
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Le Prix du Québécois Libre n'est pas décerné cette semaine faute de candidat valable.
 
 
 
 
 
ATTENTION!
 
 
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où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; 
dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes
et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle
et restreignent le dynamisme économique; 
dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité
sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; 
dans un monde intellectuel où les soi-disant 
« consensus nationaux » promus par une élite déconnectée 
servent de prétexte pour éviter les débats rationnels;  
  
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