Montréal, le 14 août 1999
Numéro 43
 
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     Les Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.   
  
  
  
     Le Prix du Québécois libre est décerné à l'occasion à un ou des individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance à la tyrannie étatique.   
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LES PRIX BÉQUILLE 
 
 
LA BÉQUILLE D'OR  
à un groupe de jeunes inscrits au programme de soutien au travail autonome (STA) d'Emploi-Québec, à qui on a coupé les fonds sans avertissement parce que le budget de cet organisme d'État, l'un des machins bureaucratiques les plus mal gérés de la province, est déjà à sec pour le reste de l'année. Le programme STA, l'un de ces innombrables programmes de saupoudrage de fonds publics qui vise à « créer de l'emploi », aide des jeunes travailleurs autonomes à lancer leur propre entreprise. Ceux-ci reçoivent, en plus de leurs allocations d'assurance-emploi, 276 $ par semaine pendant un an pour préparer leur plan d'affaires et démarrer leur entreprise. À la suite des coupures d'Emploi-Québec, quelques-uns ont formé le Comité contre la répression à l'emploi autonome, pour dénoncer cette « situation scandaleuse » qui les force à abandonner leur projet. Belle autonomie, que de vivre aux crochets de la société pendant un an avant de se lancer en affaires! Le porte-parole du comité, Benoît Dubé, a déclaré: « Avoir su que ce programme était bidon, je n'aurais pas pris la peine de m'inscrire et de perdre tout ce temps. J'aurais fait ma propre démarche d'emploi et je ne me serais pas endetté. » Les pauvres petits naïfs n'ont pas encore compris qu'on ne peut pas se fier à l'État pour quoi que ce soit. Les bureaucrates ne sont même pas capables de gérer comme il faut le garrochage d'argent par les fenêtres! Le Comité contre la répression des payeurs de taxes, qui vient de se former spontanément au quartier général du QL, a un petit conseil pour ces jeunes travailleurs accrochés à la tétine étatique: Get a life! 
(Source: La Presse) 
 
 
LA BÉQUILLE D'ARGENT
aux maires de St-Jovite et de la paroisse de St-Jovite, qui demandent à la ministre des Affaires municipales au grand coeur Louise Harel d'imposer une fusion de leurs municipalités avec celle de Mont-Tremblant, même si les citoyens de cette dernière ont rejeté le projet à 96% lors d'un référendum la semaine dernière. Le village de Mont-Tremblant a acquis une certaine prospérité depuis que la compagnie Intrawest a investi d'énormes sommes dans un complexe récréo-touristique centré sur la montagne. Comme à Montréal, où les velléités impérialistes du maire Pierre Bourque sur le reste de l'île sont en très grande partie motivées par le désir de mettre le grappin sur la richesse du West Island, les voisines de Mont-Tremblant veulent leur part du gâteau. Pour le maire de la paroisse de St-Jovite Maurice Giroux, « C'est dommage d'agir ainsi mais c'est la seule façon d'arriver à une solution logique pour notre région, soit le partage équitable de la richesse. »  Bref, le banditisme socialiste est plus important que la volonté populaire et l'autonomie locale, que ces magistrats sont censés défendre! Les fusions municipales ne sont pas une façon de réduire la bureaucratie et de rationaliser le développement régional, comme le prétendent tous ceux qui les défendent, mais simplement une façon pour les maires et conseillers municipaux de villes mal foutues et stagnantes de s'approprier la richesse de leurs voisines dynamiques et mieux gérées. Il y a pourtant une façon bien simple pour les petits marxistes de St-Jovite de profiter des attraits de Mont-Tremblant: déménagez! 
(Sources: La Presse) 
 
 
LA BÉQUILLE DE BRONZE
à deux jeunes du Parti soi-disant libéral du Québec (PSDLQ) qui défendent toujours le système de santé étatisé, ou en tout cas les lambeaux qu'il en reste. Considérant que l'État n'a manifestement plus les moyens de financer le réseau public, les jeunes libéraux ont voté lors de leur congrès annuel en faveur d'une plus grande implication du système privé dans la santé. L'une des solutions proposées serait de permettre à ceux qui en ont les moyens de payer de leur poche pour obtenir des soins plus rapidement. Quelle horreur!, ont répliqué des membres de l'aile socialiste lors du débat sur cette résolution. On peut se servir de son argent pour se nourrir mieux, se loger dans une demeure plus grande, belle et confortable, s'éduquer dans des institutions de meilleure qualité, mais vouloir obtenir de meilleurs soins de santé plus rapidement, ça, c'est commettre le crime crapuleux et anti-égalitariste de souscrire à une « médecine à deux vitesses ». Selon Jonathan Jetté, délégué de Joliette, « On avait décidé que la santé, c'était important pour tout le monde, c'est pour ça qu'on a mis sur pied l'assurance-maladie. On s'en va à l'encontre de ça, c'est de la discrimination. » Mieux vaut avoir des soins également pourris pour tout le monde, ça élimine toute discrimination. François Vallières de Richmond renchérit: « On ne va pas démolir le plus bel acquis de la Révolution tranquille, même les Américains envient notre système de santé. Il faut mieux gérer. » Les pauvres Américains, c'est sans doute pour profiter de nos compétences qu'ils importent nos médecins, nos infirmières et même nos patients cancéreux... 
(Sources: Presse canadienne)
 
 
 
 

 
 
 
 
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Le Prix du Québécois Libre n'est pas décerné cette semaine faute de candidat valable.  
 
 
 

 

 
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sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; 
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