Montréal,  20 nov. - 3 déc. 1999
Numéro 50
 
  (page 14) 
 
 
page précédente 
           Vos suggestions    
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
     Les Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.   
  
  
  
     Le Prix du Québécois libre est décerné à l'occasion à un ou des individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance à la tyrannie étatique.   
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LES PRIX BÉQUILLE 
 
 
LA BÉQUILLE D'OR  
au syndicaliste à la retraite Michel Chartrand, qui faisait récemment devant un groupe d’étudiants de l’Université Laval la promotion de sa solution magique pour éliminer la pauvreté, le « revenu minimum garanti » ou « revenu de citoyenneté ». Le « coloré » (certains diraient impulsif, immature et gaga – pourquoi les normes habituelles de rationalité et de bienséance ne s'appliquent-elles pas à cet homme?) septuagénaire part du principe que chacun a droit à « des mesures sociales susceptibles de lui assurer un niveau de vie décent », comme l’indique l’article 45 de la charte québécoise des droits. Dans les faits, cela signifie bien sûr que les autres sont obligés d’entretenir tous ceux qui ne font rien et préfèrent recevoir un chèque régulièrement plutôt que de subvenir à leurs propres besoins. Ce revenu minimum garanti, qui serait versé à chaque citoyen indépendamment de ses revenus et remplacerait les actuels programmes d’aide comme les allocations familiales, les bourses, l’assistance sociale, etc., est en réalité la solution magique pour légitimer le parasitisme et en faire un droit intouchable. Alors qu’aujourd’hui il est relativement facile de distinguer ceux qui produisent et paient des taxes de ceux qui vivent aux crochets de la société, la distinction deviendra moins nette lorsque nous serons tous « égaux » comme bénéficiaires du revenu garanti. Pas complètement fou, le vieux schnock! 
(Source: Presse canadienne) 
 
 
LA BÉQUILLE D'ARGENT
à Bill Clennett (le gars qui s'était fait tordre le cou par Jean Chrétien lors d'une manifestation il y a quelques années) de l'Association pour la défense des droits sociaux, un groupe qui s'oppose à ce que le gouvernement provincial baisse les impôts, comme tous les autres lobbys de parasites qui ont paradé à la commission parlementaire qui discute de cette question depuis quelques semaines. On pense que les communistes ont disparu au Québec, mais les médias perdent encore leur temps à rapporter les propos de ces militants qui tiennent un discours essentiellement bolchévique. M. Clennett a ainsi déclaré que « baisser les impôts, c'est privatiser la richesse ». Pour lui donc, la richesse créée par les individus et les entreprises est par définition « collective », elle appartient à tout le monde, et c'est le gouvernement qui devrait avoir la responsabilité de la redistribuer – de façon la plus égale possible évidemment. Logiquement, au lieu de la « privatiser » en la laissant dans les poches des travailleurs qui la produisent, il faudrait au contraire que l'État augmente le niveau de taxation à 100%. Comment se fait-il que des crackpots de la sorte puisse encore être pris au sérieux, à la fin d'un siècle où des dizaines de millions de gens ont péri aux mains de tyrans communistes? 
(Source: Presse canadienne) 
 
 
LA BÉQUILLE DE BRONZE
à Claude Béland, président du Mouvement Desjardins, qui a demandé lors d'un colloque sur le mouvement coopératif que le gouvernement protège mieux les coopératives contre les lois du libre marché. Il propose notamment de réserver des secteurs complets de l'économie, comme la garde d'enfants, la sylviculture ou le recyclage, au secteur coopératif. Pour M. Béland, le secteur de l'« économie sociale » – jargon socialiste pour désigner les coops et organismes communautaires qui offrent des services de broche-à-foin et à perte mais qui survivent grâce à des subventions – ne devrait pas avoir à se conformer aux règles économiques habituelles parce qu'il « offre un autre genre de profit » en permettant à des gens démunis de travailler. Pour illustrer la nécessité de cette protection accrue, M. Béland a donné l'exemple d'une coop dans le domaine du recyclage à Victoriaville qui a été achetée dernièrement par une plus grosse compagnie privée, ce qui a mené à des pertes d'emplois. Mais les taxes qui financent ces coops improductives, elles, ne mènent-elles pas aussi un des pertes d'emplois quelque part? Et les prix plus élevés que les consommateurs devront payer pour des produits et services inférieurs offerts par des monopoles coopératifs, ne causeront-ils pas un appauvrissement quelque part eux aussi? Il faut bien être à la tête d'un mouvement coopératif surprotégé par le gouvernement pour tenir des propos d'illettré économique de la sorte. 
(Source: CBC Radio)
 
 

 
 
 
VIVE LE QUÉBÉCOIS LIBRE!

 

Le Prix du Québécois Libre n'est pas décerné cette semaine faute de candidat valable. 
 

 

 

 
ATTENTION!
 
 
Si vous en avez marre de vivre dans une société 
où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; 
dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes
et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle
et restreignent le dynamisme économique; 
dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité
sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; 
dans un monde intellectuel où les soi-disant 
« consensus nationaux » promus par une élite déconnectée 
servent de prétexte pour éviter les débats rationnels;  
  
FAITES QUELQUE CHOSE!
 
Ce cybermagazine ne continuera à être un véritable forum d'idées 
que si tous les Québécois libres l'appuient. 
Abonnez-vous, envoyez-nous des lettres ou des textes,
et SURTOUT 
faites-le connaître à vos parents et amis 
en leur envoyant l'adresse de notre site:  
  
www.quebecoislibre.org
 
 
 
sommaire
 
 
 
 
PRÉSENT NUMÉRO