Montréal, 31 mars 2001  /  No 80
 
 
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COURRIER DES LECTEURS
  
JUSTICE: POUR L'ÉTAT ARBITRE
 
 
Re: LE BUDGET DE L'AN 1 LIBERTARIEN, le QL, no 59  
  
          Plus j'y pense, plus j'avoue qu'une société « libertarienne » offrirait beaucoup de marge de manoeuvre à l'individu et ceci est très intéressant. Mais vous conviendrez que la liberté des uns s'arrête là où celle des autres commence... 
  
          Ainsi, dans cette belle société où tout un chacun est libre, qui est l'arbitre? Personne? Inquiétant! On risque de se retrouver comme au moyen âge où une « chicane de bar pour une pitoune » finissait par une tête tranchée... 
   
          Vous dites que le budget du ministère de la Justice est « difficile à évaluer ». Je crois plutôt qu'il devrait être « beaucoup plus élevé que ce qu'il est actuellement ». Pensez-y! Aujourd'hui, si je veux me battre contre ma compagnie d'assurance qui ne veut pas me dédommager, je dois me lever de bonne heure! Elle a les moyens de se payer des brochettes d'avocats alors que moi je suis presque assuré de me ruiner! 
  
          « Tous sont égaux devant la loi » qu'on dit. Ah oui? Je serais curieux de voir comment se serait réglé le procès de O.J. Simpson si le bonhomme aurait été plombier plutot que multi-millionaire du ballon en forme de melon d'eau... Les USA, le pays le plus « libre » du monde, regorgent de ces exemples où l'on voit bien que les riches sont beaucoup plus égaux devant la loi que les pauvres. 
   
          Comment s'assurer que vraiment tous son égaux? Même si c'est sans doute impossible, il y a peut-être une solution. Si tout le système judiciaire (les avocats inclus) relevait de l'État. Ainsi, une compagnie pourrait bien avoir sa brochette de « conseillers juridiques » mais lorsqu'elle devrait faire entendre une cause devant un tribunal, elle devrait faire appel à un avocat mandaté par l'État... Ce dernier, évidemment, recevrait son salaire de l'État (donc des citoyens) et serait interdit par la Loi de toucher toute autre forme de revenus... L'État deviendrait donc un « État arbitre » au lieu de « l'État redistributeur de richesse ». 
  
Dominic Claveau
 
 
Réponse de Martin Masse: 
  
Monsieur Claveau, 
  
         Je suis heureux de constater que vous trouvez maintenant les solutions libertariennes plus intéressantes! Toutefois, pour bien comprendre ce que nous préconisons, il faudra d'abord vous débarrasser d'un mythe puissant et très néfaste: celui qui veut que l'État est une institution « neutre » qui peut servir d'« arbitre ». 
  
         Précisons d'abord que comme vous, je crois que l'administration de la justice aurait une plus grande place dans une société libertarienne. La phrase complète que vous citez est: « Quant à la justice, il s'agit d'une fonction essentielle de l'État qui aurait sans doute plus d'importance dans une société libertarienne et il est difficile de savoir combien d'argent sera économisé dans ce ministère. » En effet, un État minimal qui cesserait de s'immiscer dans les affaires de tout le monde et qui se concentrerait sur la protection des droits et de la propriété individuelle devrait sans doute consacrer plus de ressources à la justice. 
  
         Votre solution – faire dépendre tous les acteurs du système judiciaire du gouvernement – irait toutefois à l'encontre de cet idéal. 
  
         Vous dites avoir peur du pouvoir de manipulation de la justice d'une grosse compagnie d'assurance ou d'un riche comme O.J. Simpson. Mais si vous avez peur d'une grosse compagnie d'assurance, qui n'est tout de même qu'une compagnie parmi tant d'autres, une compagnie qui a des compétiteurs, qui n'a aucun pouvoir d'imposer sa volonté sur qui que ce soit en dehors des transactions volontaires sur le marché des assurances, comment pouvez-vous ne pas avoir peur de l'ÉTAT?!! L'État qui a le monopole du pouvoir de coercition et de la force, l'État qui n'a aucune concurrence, l'État dont les décisions sont finales, l'État dont les ressources financières sont sans limite, l'État contre lequel vous êtes totalement démuni comme individu? Si ce sont les hommes et les femmes de l'État qui contrôlent tout le système judiciaire, qui croyez-vous sera privilégié et pourra nous en passer une petite vite dans un tel système? Qui pourra obtenir un traitement favorable pour sa soeur et une meilleure défense pour son chum? Qui sera intouchable? Je vous laisse deviner... 
  
         Le problème actuel, c'est que le système judiciaire est déjà trop dépendant de l'État. Et c'est que l'État ne fait pas vraiment son travail d'administrer la justice, mais n'est qu'une grosse putain qui se laisse acheter par le plus offrant. Plus l'État est gros et intervient partout et maintient un monopole sur toutes sortes de secteurs d'activités, plus il est facile de corrompre ses fonctionnaires, ses politiciens, ses juges, ses avocats, et plus il est difficile de savoir ce qui se passe vraiment. 
  
          Il est évident qu'un milliardaire aura toujours plus de moyens qu'un pauvre, que ce soit pour se défendre en cour ou pour se payer quoi que ce soit. Mais rien n'empêchera, dans un État minimal, les individus d'acheter des « assurance-justice » pour se protéger contre l'éventualité des dépenses encourues lors d'une poursuite. Rien n'empêchera non plus des groupes charitables de venir en aide à ceux qui ne peuvent se payer un avocat (si nous sommes si « solidaires », la solidarité pourra s'exprimer de cette façon). Le système de justice qui traitera tout le monde également sera celui dont les acteurs seront les plus indépendants de l'État, de son pouvoir et de toutes ses tentations, c'est-à-dire tout le contraire de ce que vous suggérez. Je suis persuadé que vos intentions sont bonnes, mais comme toutes les bonnes intentions qui s'expriment par des solutions étatistes, celles-ci auront l'effet contraire à ce que vous souhaitez. 
  
          Au plaisir, 
  
M. M. 
 
 
 
 
 
 
L'HUMAIN DANS LE NÉOLIBÉRALISME
  
  
          Paffff!!!!! 
  
          Comme ça, prétextant des revenus moindres que prévus, notre fleuron « high-tech » canadien NORTEL NETWORKS annonce qu'il devra effectuer 15 000 mises à pied SUPPLÉMENTAIRES (aux quelque 10 000 déjà faites...) 
  
          Vingt-cinq mille familles sans revenu... comme ça... parce que les profits sont MOINDRES QUE PRÉVUS... On ne parle pas de déficits ici, pas de banqueroute, on parle d'une entreprise qui est PROSPÈRE, sauf que le niveau de prospérité est moindre que prévu...  
  
          Et en passant, comme ça... son pdg, Roth vient d'empocher, sans rougir, plus de 100 millions de dollars en bonus et salaire! Bye! Bye! les caves! Voilà un des grands moments de l'économie libertarienne... 
  
          Un autre bel exemple de l'importance de l'humain dans le néolibéralisme!!!  
 
          Pas mieux que les banques!!! 
 
Normand Martel
Saint-Hubert
  
 
Réponse de Martin Masse: 
  
Monsieur Martel, 
  
          Puisque vous n'êtes pas un méchant néolibéral et que vous avez une « conscience » que Nortel n'a pas, pourquoi ne pas le démontrer concrètement en embauchant l'un de ces employés licenciés? Vous pourriez lui faire faire quelques petits travaux dans votre cours ou votre sous-sol, et lui donner la moitié de votre salaire. Tant qu'à y être et à faire preuve de bonne conscience antinéolibérale, pourquoi ne pas même en engager deux et leur donner chacun un tiers de votre salaire? Une bonne solution au capitalisme sauvage, vous ne trouvez pas...? 
  
          Je vois déjà votre objection: les travaux que pourraient faire ces employés chez vous n'ont pas une valeur suffisante à vos yeux pour que vous leur donniez les deux tiers de vos revenus. Ah, la basse comptabilité, les chiffres, comme c'est mesquin! 
  
          Tiens, quelle coïncidence, c'est justement ainsi que les dirigeants de Nortel voient les choses. Ils considèrent que ces 15 000 employés vont produire des biens qui ne seront pas rentables dans la situation actuelle, et ils préfèrent les mettre à pied plutôt que de les payer à perte. Leur but est en effet de créer de la richesse pour leurs actionnaires, pas de gaspiller des ressources rares. 
  
          Bizarre comme ces stupides lois économiques semblent pourtant plus logiques lorsqu'on les applique à soi-même, n'est-ce pas Monsieur Martel! C'est vrai qu'il est bien plus facile de demander aux autres – aux méchants investisseurs néolibéraux de Nortel par exemple – de se sacrifier et de redistribuer leur richesse que de le faire soi-même. 
  
          Au plaisir,  
 
M. M. 
 
 
 
 
 
 
POURQUOI S'OPPOSER AUX SYNDICATS?
 
 
          Je ne comprend pas votre opposition aux syndicats? Dans le secteur privé, pourquoi la syndicalisation est une « mafia » comme vous l'avez dit? Parce qu'ils « mettent des barrières à l'entrée des autres travailleurs »? Admettons. Mais que dites-vous des patrons qui se réunissent dans leurs « clubs privés »? Si c'est pas pour faire toutes sortes d'arrangements qui sont anticoncurrentiels? Le trust? Les travailleurs syndiqués ne font que copier le comportement de leurs patrons: « Ils se serrent les coudes, serrons les nôtres! » Et il ne faut pas oublier que dans le secteur privé, les travailleurs syndiqués sont en concurrence avec les travailleurs non-syndiqués des autres entreprises... S'ils ne sont pas productifs, être syndiqués ne leur apporte rien! Alors, pourquoi empêcher la syndicalisation? 
  
P. R.
  
  
Réponse de Martin Masse: 
  
Ch(è)r(e) P. R., 
  
          Le problème fondamental avec les syndicats, pourquoi nous les considérons comme une mafia, c'est qu'ils fonctionnent comme un racket de protection, ce qui contredit tout à fait la liberté individuelle. La loi pro-syndicale leur permet en effet de s'imposer à tout le monde dans une compagnie dès qu'ils ont un appui majoritaire. On appelle cela la « démocratie syndicale », mais ce n'est pas plus démocratique que lorsqu'un gang prend le contrôle d'une rue commerciale et force tous les marchands à payer une « prime de protection », simplement. D'une façon ou d'une autre, vous perdez votre liberté. Le syndiqué se voit forcer d'adhérer à une association sans son consentement (la Charte protège le droit d'association, mais étrangement pas le droit à la non-association avec les syndicats!); il se fait enlever de force une partie de son salaire, il perd le contrôle de ses conditions de travail, qui sont déterminées par une convention collective négociée par une élite syndicale; il perd le choix de déterminer la nature de son contrat avec son employeur. 
  
          Les libertariens n'ont aucune objection à la formation de syndicats « libres », comme c'est le cas dans certains pays. Si par exemple une partie des travailleurs souhaitent former une association syndicale qui défendra leurs droits et leurs conditions au sein de l'entreprise, sans s'imposer aux autres qui ne le souhaitent pas, alors il n'y a aucun problème. Chacun peut décider s'il veut continuer comme travailleur indépendant ou joindre le syndicat. 
  
          Les syndicats, comme vous l'écrivez, mettent des barrières à l'entrée des travailleurs, et forcent artificiellement les salaires à la hausse pour ceux qui ont un emploi, au détriment de ceux qui n'en ont pas. Il y a plusieurs autres effets économiques néfastes pour la main-d'oeuvre en général, même si quelques privilégiés vont bien sûr en profiter. Quant à la concurrence avec d'autres entreprises non syndiquées, en théorie c'est vrai; mais en pratique, la réglementation facilite (ou même impose parfois) la syndicalisation dans tout un secteur, pour éviter justement qu'il y ait une telle concurrence. Par exemple, dans l'automobile, tout le monde est syndiqué, et les syndicats négocient « collectivement » pour imposer des salaires et conditions à tous les producteurs. 
  
          Oui, les entreprises peuvent parfois créer des arrangements anticoncurrentiels. Sauf que ceux-ci ne sont non seulement pas encouragés ou prescrits par la loi comme c'est le cas du racket syndical: ils sont interdits! Et lorsqu'ils se produisent secrètement, rien n'empêche malgré tout les compagnies d'en sortir, ou d'autres compagnies de se créer à côté. Par contre, un travailleur syndiqué (j'en ai fait l'expérience personnellement) n'a tout simplement aucun pouvoir et doit se conformer aux diktats du racket syndical. 
  
          En espérant que cela vous aura éclairé sur la position libertarienne. 
  
M. M. 
 
 
 
 
 
 
LANGUE: DE LIEUX COMMUNS ET DE PROPAGANDE
 
 
Re: QUAND LE FRANÇAIS DEVIENT UN IMPÉRATIF, le QL, no 13 
  
          Madame Joly, votre texte me paraît tissé de lieux communs de la pire propagande en ce qu'il utilise les mêmes armes que celles qu'il dénonce, d'une part, puis par la démagogie crasse dont il fait preuve. 
  
          D'abord, vous dénoncez ceux qui traitent les anglophiles de « traîtres » et « d'assimilés », pour ensuite prétendre pernicieusement qu'il ne saurait y avoir de défense de la langue française et de la loi 101 sans fondamentalisme. Eh bien! merci, après le jeu questionnaire Impératif français, voici le jeu questionnaire « Louisianne here we come »; ayant répondu OUI à la question « Désirez-vous le maintient de la loi 101? » on me répond que je suis un « fondamentaliste », qui promeus des « manoeuvres politiques visant à imposer à une population des valeurs, par ailleurs mal définies, dont on prétend qu'elles sont inéluctablement associées à une langue et à l'histoire d'un groupe ethnique. » Votre vision manichéenne de la question linguistique est identique à celle défendue par ceux qui voient des assimilés dans les anglophiles; vous êtes du même bord, du bord des demi-vérités. 
  
          Ensuite, « les fondamentalistes du français aspirent à faire du "nous" québécois francophone l'identité première des habitants de la province. » 
  
          Est-ce insidieux de vouloir faire en sorte que les Québécois partagent une identité québécoise? Il semble que c'est le projet de toutes les cultures nationales, et une condition de la communauté de sens, laquelle est primordiale à la démocratie. La forme de cette culture n'est pas figée, elle repose sur la créativité de tous les membres de la communauté. Il me semble que la langue commune est une condition primordiale à un exercice correct de la vie démocratique. 
  
          « Souscrire à ce projet signifie rejeter ceux qui ne partagent pas cette identité ou qui souhaitent se définir autrement; c'est leur faire violence, ne pas respecter ce qu'ils sont ou ce qu'ils ont choisi d'être. » 
  
          Les identités personnelle et nationale ont en commun le même ciment, le besoin de reconnaissance. Ainsi, si je décide de mettre un chandail noir ce matin, mon projet identitaire est-il un manque de respect envers ceux qui se comportent autrement. Si je crois qu'un chandail noir est plus beau qu'un chandail gris, fais-je violence à toutes ces personnes qui portent un chandail gris? L'identité nationale est identique, elle ne s'impose à personne, elle est un choix. Vous fabulez si vous croyez que le nationalisme québécois dénigre et fait violence à la différence. Au contraire il la souhaite, et c'est pour cela qu'il résiste à l'assimilation. 
  
          « L'intégrisme linguistique au Québec doit être considéré comme une force totalitaire et collectivisante, car il tente de hisser le français, décrété gardien de certaines valeurs, au rang de véritable impératif. » 
  
          « Force totalitaire », pourquoi? Avez-vous la moindre idée de ce que le mot totalitaire veut dire, ou l'écrivez-vous uniquement parce que ça fait facho? Cette accusation est-elle une blague? Si oui, la concevez-vous bonne? Dans son acception sérieuse et politique, le mot totalitaire indique une doctrine associée à la révolution conservatrice allemande, qui prône l'unité totale nationale (État et société), la mise en oeuvre d'une hiérarchie, la suppression de la liberté d'opinions, et qui rompt radicalement avec la modernité. Voilà une « force totalitaire », est-ce ainsi que vous l'entendiez dans le cas québécois? En vous rappelant que le nationalisme actuel, issu de la révolution tranquille, marque l'entrée du Québec dans la modernité. 
  
          Finalement, je comprends que la nation est une réalité très contre-productive et antimondialisante, et que cela est considéré par plusieurs comme très vilain, ne respectant pas le petit catéchisme néolibéral, mais je vous conseille à l'avenir d'en faire la critique d'une manière plus généreuse (voir le principe de générosité intellectuelle) et de la commenter sous son véritable jour, celui qui est prôné au quotidien au Québec, pas celui de vos élucubrations tapageuses. De cette manière, les lecteurs pourraient voir comment elle est plus pluraliste et ouverte que le fatras de bondieuseries qui forment le dogme capitaliste. 
 
 
Réponse de Claire Joly: 
 
Monsieur Béland, 
  
          Merci pour votre lettre. Je fais le point sur Impératif français et l'étatisme linguistique dans un article du présent numéro (voir LA LANGUE DE L'ÉTAT, p. 13). 
  
C. J. 
 
 
 
 
 
 
 BE FAIR TO DAVID SUZUKI
 
 
          After recently reviewing your page on debunking some of David Suzuki's ideas, I came across the following: « One thing is clear. He is no scientist » (see GLOBAL WARMING AND DAVID SUZUKI'S LIES, le QL, no 69). 
  
          I would like to point out that although Dr. Suzuki is one of Canada's leading environmentalists, his original field of study was genetics. Since he was an assistant professor in the Department of Genetics at the University of Alberta in 1969, he has been actively involved with genetics and has received numerous scientific accolades in that field. Although his theories may not be in agreement with yours, I don't think it's fair to denounce his scientific ability as a whole. 
  
Alasdair Gillespie
 
 
 
 
 
 
POURQUOI CETTE BAISSE DU CHÔMAGE EN FRANCE?
 
 
          Bonjour, 
  
          J'aimerais savoir si quelqu'un peut m'expliquer comment le chômage en France a pu baisser de 1 million de chômeurs (il est passé de 3 à 2 millions) en l'espace d'environ 3 ans, 3 ans 1/2, alors qu'il ne me semble pas que la législation sur le travail ait été assouplie. Le SMIC n'a pas été diminué, il y a même eu l'arrivée des 35 heures. 
  
          Beaucoup disent que c'est l'économie mondiale qui va mieux depuis 3 ans; mais ceci n'explique pas vraiment comment le chômage institutionnel (en supposant que les 3 millions de chômeurs étaient des chômeurs « involontaires ») a pu baisser. 
  
          D'avance merci, 
  
Pierre-Edouard Visse
 
 
 
ATTENTION!
          Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les soi-disant « consensus nationaux » promus par une élite déconnectée servent de prétexte pour éviter les débats rationnels; 
   
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