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          En fait, c’était la 
					résurrection de l’ancienne corvée, dans le cas des salariés 
					qui ont effectivement travaillé le fameux lundi. La 
					ressource dégagée a représenté 2 milliards d'euros, ce qui 
					était une goutte d’eau par rapport au problème, et personne 
					ne pouvant savoir si, véritablement, les personnes âgées en 
					ont bénéficié ou si les sables mouvants de la bureaucratie 
					étatique les ont avalés. 
					 
          Jamais, vraiment jamais, 
					l’argent récolté par la force pour aider telle ou telle 
					catégorie ne parvient réellement en totalité aux futurs 
					bénéficiaires. L’exemple de la vignette auto l’a illustré 
					jadis d’une façon dramatique. Censée payer la retraite des 
					vieux, elle servait à payer franc pour franc les fêtes que 
					les conseillers généraux s’offraient à eux-mêmes et à leurs 
					amis. 
					 
          En fait ce fut, pour le 
					lundi, un véritable embrouillamini générant la ruine par les 
					incertitudes multiples: un désordre incomparable s’empara de 
					la France pendant plusieurs jours. Or, la création de 
					richesse est corrélée avec la sécurité des contrats. Et tout 
					désordre génère l’effet de ruine. 
					 
          Les salariés devaient 
					travailler un jour de plus et comme les firmes étaient 
					susceptibles d’engranger un jour de plus de production, 
					elles versaient un impôt nouveau de 0,3% de la masse 
					salariale lequel s’ajoutait, dans la créativité fiscale, aux 
					nombreux impôts nouveaux habituels. Dans la foulée, les 
					revenus financiers ont été tapés des mêmes 0,3%, 
					quelques-uns comme les agriculteurs échappant à la razzia 
					sans doute pour d’obscures raisons électorales. Le désordre 
					juridique s’est ajouté: personne ne savait exactement qui 
					devait payer le nouvel impôt, comment et sur quelles bases. 
					Un notaire a écrit qu’il ne savait même pas s’il aurait à 
					payer 0,3%!  
					 
          En 2008, le fameux lundi 
					est redevenu férié et cela fut confirmé récemment pour 2009. 
					La farce est close et le farceur n’est plus premier 
					ministre. De la tragi-comédie, il résulte au moins un 
					bienfait: le personnel des maisons d’accueil des personnes 
					âgées a appris à gérer souvent d’une façon un peu plus 
					humaine. Réjouissons-nous!  
					 
          Un organisme spécial fut 
					créé à l’époque sous forme d’une caisse nouvelle pour 
					recueillir et distribuer l’argent, ce qui signa la naissance 
					d’un nouveau dinosaure étatique, naissance caressée avec 
					bonheur par ses responsables. Nous avouons ignorer si ce 
					dinosaure a prospéré ou a été supprimé. Nous nous excusons 
					d’être quelque peu pessimiste à ce sujet, car un dinosaure 
					public est immortel! 
					 
          Il reste l’impôt, dénommé 
					prélèvement, de 0,3% sur la masse salariale qui accroit en 
					passant le vrai gag de la feuille de paie. De même, le 
					« prélèvement » de 0,3% sur les revenus du capital continu. 
					 
          À eux deux, et à due 
					concurrence, ils génèrent le chômage en chassant les 
					entreprises hors de la France. 
					 
          Les personnes âgées en 
					souffrent inévitablement plus que les autres, étant par 
					nature plus faibles, et un des principes du socialisme étant 
					que les faibles sont les perpétuelles victimes… 
 
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