Montréal, le 9 janvier 1999
Numéro 28
 
(page 12) 
 
 
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     Les Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.   
  
  
     Le Prix du Québécois libre est décerné à l'occasion à un ou des individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance à la tyrannie étatique.   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LES PRIX BÉQUILLE 
 
 
LA BÉQUILLE D'OR  
à l'archevêque de Québec, Maurice Couture, qui suggère que le gouvernement provincial prenne en charge des églises ayant une valeur patrimoniale parce que ses ouailles de moins en moins nombreuses ne peuvent plus financer leur entretien. Dans un article au Soleil, M. Couture se pose la question suivante: « ferons-nous reposer sur les épaules d'une minorité de “pratiquants” dominicaux (...) le poids d'édifices construits par nos devanciers (...)? N'est-il pas socialement équitable qu'une formule de partage associe l'effort des paroissiens à des subventions pour assurer la survie des églises qui répondent aux normes des programmes gouvernementaux? » On dira ce qu'on voudra, le monseigneur – qui n'a pas atteint les sommets de l'appareil ecclésiastique pour rien – maîtrise bien le jargon technocratique, et il a même réussi à se faire accorder l'instauration d'une « table de concertation » avec le ministère des Affaires culturelles et la Ville de Québec pour discuter de la façon de dépenser les deniers publics.  
 
 
  
LA BÉQUILLE D'ARGENT  
à ceux qui vont profiter de l'approche de la date trèèèès importante qui fait un gros chiffre rond avec trois zéros dedans pour bénéficier des largesses du gouvernement fédéral. Ottawa saupoudrera en effet 145 millions $ pour fêter l'arrivée du millénaire. Parmi les projets visant à faire prendre conscience à la population de l'importance des trois zéros (les zéros, on connaît ça dans la capitale nationale), mentionnons les deux suivants, qui recevrons chacun 250 000 $: la construction d'un dinosaure de 20 mètres de haut sur le toit d'un centre d'information touristique à Drumheller en Alberta, et une « sculpture » géante de la tête de St-Jean-Baptiste à flanc de montagne en utilisant des arbres à L'Anse-St-Jean. Ce village du Saguenay est le même où une population de tatas s'est élu un « roi » municipal, Denys 1er de l'Anse. Les pauvres n'ont pas assez de gouvernements, il faut qu'ils s'inventent une monarchie en plus. 
(The Gazette) 
  
  
 
LA BÉQUILLE DE BRONZE
à Emmanuel Huard, un adolescent de Charlesbourg qui rêve de reconstruire le paquebot TITANIC aux frais de la reine. Il a reçu des tas de lettres d'appui, la plus importante venant d'Investissement Québec, qui lui indique que le gouvernement provincial est prêt à participer financièrement à son projet à condition que la construction soit réalisée aux chantiers Davie. On se rappellera que ces chantiers sont eux-mêmes une sorte de Titanic en faillite depuis au moins deux décennies, mais qu'on garde à flot grâce à un approvisionnement continu de milliards de dollars en subventions. Le QL est prêt pour une fois à mettre ses principes libertariens de côté et à appuyer lui aussi ce projet débile (nous avons une bonne douzaine de dollars à y investir), à une condition: qu'on rebaptise le paquebot ÉTATITANIC. 
(Télé Quatre-Saisons)
 
 
 

 
 
 
VIVE LE QUÉBÉCOIS LIBRE !

 
          Le Prix du Québécois libre est décerné à Maurice Dubé, un père de famille de Québec parti en guerre contre les pouvoirs abusifs de la Direction de la protection de la jeunesse. M. Dubé a vu, en juillet dernier, des bureaucrates de la DPJ arriver chez lui avec un mandat de « mesure d'urgence » à la suite d'une plainte non fondée qui viendrait d'un moniteur sur un terrain de jeu. Les enfants ont été retirés du foyer familial pour 24 heures et M. Dubé a comparu devant deux juges différents. La DPJ a laissé entendre que les parents étaient violents et leurs enfants en danger. M. Dubé et sa conjointe ont aussi été contraints par la suite de se faire évaluer par un psycho-éducateur qui est venu chez eux pour juger de leur comportement. Les allégations se sont avérées sans fondement. 
  
          M. Dubé dénonce le fait que les bureaucrates de la DPJ peuvent intervenir dans une famille sur la simple foi de rumeurs et qu'ils ont tout pouvoir discrétionnaire, « comme la Gestapo ». Il est d'ailleurs impossible pour les parents d'obtenir quelque information que ce soit sur l'intervention, ni de consulter leur dossier. Le père de famille a lancé une pétition et fait campagne pour que la loi soit amendée de façon à mieux encadrer les pouvoirs de cet organisme qui veille supposément au bien-être des enfants. 
(CKAC, Journal de Montréal)

 
 
 
 
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