Montréal,  18 déc. 1999 - 7 jan. 2000
Numéro 52
 
  (page 15) 
 
 
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     Les Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.   
  
  
  
     Le Prix du Québécois libre est décerné à l'occasion à un ou des individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance à la tyrannie étatique.   
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LES PRIX BÉQUILLE 
 
 
LA BÉQUILLE D'OR  
aux parasites du Comité des sans-emploi de Montréal-Centre, qui ont organisé un autre « commando bouffe » dans un hôtel pour dénoncer la pauvreté et exiger que le reste de la société les entretienne mieux. Une vingtaine de membres de ce groupe d’inspiration anarchiste ont fait irruption au Marriott Château Champlain et ont dévalisé le buffet du restaurant, emportant pour 1300 $ de victuailles, incluant des plateaux. De valeureux policiers – ceux-là même qui sont censés nous protéger contre les attaques de bandits, mais qui sont trop occupés à faire des descentes dans les clubs d’échangistes et de danseuses – surveillaient la manoeuvre de loin et n’ont rien fait pour arrêter cette racaille. Il faut croire que quand la cause du délit est jugée bonne, la loi ne s’applique plus. Le porte-parole du Comité, Mathieu Thériault, a d’ailleurs admis que le geste est « peut-être illégal, mais il est légitime ». Il a expliqué avoir « choisi spécifiquement la journée de la guignolée [de Radio-Canada] pour dire que la charité ne guérit pas la pauvreté ». Le vol, c’est bien plus efficace.  
(Source: La Presse) 
 
 
LA BÉQUILLE D'ARGENT
à cette organisation démocratique exemplaire qu’est la mafia syndicale des forces de répression municipales du Québec, aussi appelée Fédération des policiers, qui demande au gouvernement du Québec de forcer les municipalités récalcitrantes à se fusionner. Au moment où on apprend qu’encore une fois, deux policiers de la CUM auraient battu à mort un homme lors d’une arrestation, le lobby des policiers propose sa méthode forte pour mener à bien la réforme des institutions municipales: il faut que ça passe par là, sinon on fesse dans le tas! Évidemment, la Fédération fait tout ça pour le bien des citoyens, et ce n’est qu’une coïncidence si elle s’attend à ce que de plus grosses municipalités aient de plus gros budgets, et une plus grosse machine à siphonner les fonds publics. Comme l’explique son président Yves Prud’homme: « Actuellement, plusieurs organisations policières sont en manque de ressources, d’équipements indispensables afin d’assurer un minimum de service à la population. Communications inadéquates, équipement désuet, personnel insuffisant, autant de facteurs qui peuvent compromettre la qualité des services à la population ». Et bien sûr, dans les régions où les salaires et conditions de travail des policiers varient, les réajustements devront se faire vers le haut: « On a de bonnes conditions de travail. C’est la garantie pour la société d’avoir des hommes et des femmes impartiaux et qui travaillent avec compétence » ajoute-t-il. Un commerce qui offrirait une telle garantie passerait son temps a rembourser ses clients... 
(Source: La Presse) 
 
 
LA BÉQUILLE DE BRONZE
au Père Noël qui, cette année encore, a bénéficié de fonds publics pour financer ses communications avec ses clients, les enfants du Canada et du monde entier. En effet, comme à chaque période des fêtes, Postes Canada a offert son programme d’envoi postal gratuit au vieux schnock barbu, ce qui lui donne un avantage compétitif sur ses concurrents. Il suffit d’adresser sa missive sans timbre au « Pôle Nord » avec H0H 0H0 pour le code postal, et la lettre se rendra dans les bureaux du Père Noël, où des employés des postes (payés par les contribuables!) y répondent. Le service est même offert en plusieurs langues. Le Père Noël, qui encourage déjà la dépendance en donnant gratuitement des cadeaux aux enfants et entretient ainsi la mentalité qui en fera des partisans de l’État-providence plus tard, devrait avoir honte de profiter ainsi de l’argent des contribuables pour appuyer son indécente campagne de marketing.  
(Source: L’Express du Nord)
 
 

 
 
 
VIVE LE QUÉBÉCOIS LIBRE!

 

Le Prix du Québécois Libre n'est pas décerné cette semaine faute de candidat valable. 
 

 

 

 
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dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes
et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle
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dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité
sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; 
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« consensus nationaux » promus par une élite déconnectée 
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