MOT POUR MOT

 

Ludwig von Mises, La Mentalité anti-capitaliste. Première édition en anglais (sous le titre The Anti-Capitalistic Mentality) publiée en 1956. Traduction de Hervé de Quengo.

 
 

LA MENTALITÉ ANTICAPITALISTE

 

par Ludwig von Mises (1881-1973)

 

Introduction

          Le remplacement des méthodes de gestion économique pré-capitalistes par le capitalisme de laissez-faire a multiplié les chiffres de la population et élevé d'une manière sans précédent le niveau de vie moyen. Une nation est aujourd'hui d'autant plus prospère qu'elle a le moins tenté de placer des obstacles sur la voie de l'esprit de l'initiative privée et de la libre entreprise. Les habitants des États-Unis sont plus prospères que ceux de tous les autres pays parce que leur gouvernement s'est engagé plus tard que les autres dans une politique d'obstruction de l'économie.

          Néanmoins, de nombreuses personnes, en particulier chez les intellectuels, haïssent violemment le capitalisme. Selon elles, cet abominable mode d'organisation économique de la société n'aurait apporté que le mal et la misère. À les entendre, les hommes étaient autrefois, au bon vieux temps qui précédait la Révolution industrielle, heureux et prospères. Désormais, sous le régime capitaliste, l'immense majorité serait constituée de pauvres affamés, exploités sans pitié par de farouches individualistes. Pour ces vauriens, rien ne compterait en dehors des intérêts sonnants et trébuchants. Ils ne créeraient pas de bonnes choses véritablement utiles, mais uniquement ce qui rapporte les plus gros profits. Ils empoisonneraient d'une part les corps par des boissons alcooliques et par le tabac, d'autre part les âmes et les esprits par des tabloïdes, des livres lubriques et des films idiots. La « superstructure idéologique » du capitalisme serait constituée par une littérature de la décrépitude et de l'avilissement, par les revues déshabillées, l'art du striptease, les films d'Hollywood et les romans policiers.

          Le parti pris et le sectarisme de l'opinion publique se manifestent le plus clairement dans le fait qu'elle attache exclusivement l'épithète « capitaliste » aux choses abominables, jamais à celles que tout le monde approuve. Comment le moindre bien pourrait-il sortir du capitalisme! Les choses de valeur ont été produites en dépit de lui, tandis que les choses mauvaises constituent les résultats de sa mise en oeuvre.

          L'objet de cet essai est d'analyser ce préjugé anti-capitaliste ainsi que de mettre à jour ses racines et ses conséquences.
 

 

Chapitre I

LA CARACTÉRISTIQUE SOCIALE DU CAPITALISME ET LES CAUSES PSYCHOLOGIQUES DE SA DIABOLISATION

Le trait caractéristique du capitalisme moderne est la production de masse de biens destinés à la consommation des masses. Le résultat en est une tendance à l'amélioration continue du niveau de vie moyen, à un enrichissement croissant pour le grand nombre.

MOT POUR MOT :: LUDWIG VON MISES (1881-1973)

Chapitre II

LA PHILOSOPHIE SOCIALE DE L'HOMME ORDINAIRE

En ouvrant la voie à l'entreprise capitaliste privée, l'économie, comme nouvelle branche de la connaissance, transforma en quelques générations toutes les affaires humaines de façon plus radicale que ne l'avaient fait les dix mille années précédentes.

MOT POUR MOT :: LUDWIG VON MISES (1881-1973)

Chapitre III

LA LITTÉRATURE DANS UN RÉGIME CAPITALISTE

Le capitalisme est fondamentalement un système de production de masse ayant pour but de satisfaire les besoins des masses. L'exemple le plus remarquable nous est fourni par le développement d'un vaste marché pour tous les types de littérature.

MOT POUR MOT :: LUDWIG VON MISES (1881-1973)

Chapitre IV

LES OBJECTIONS NON ÉCONOMIQUES AU CAPITALISME

Les critiques portent deux accusations contre le capitalisme: posséder une automobile ne rend pas un homme heureux, il existe encore des gens qui n'en possèdent pas... Ces deux remarques sont exactes, mais ne constituent pas un reproche à l'encontre du système.

MOT POUR MOT :: LUDWIG VON MISES (1881-1973)

Chapitre V

« ANTICOMMUNISME » CONTRE CAPITALISME

La vie est un processus et non la persistance d'un statu quo. L'esprit humain s'est pourtant toujours laissé bercer par l'image d'une existence immuable. Le but avoué des mouvements utopiques est de mettre fin à l'histoire et d'établir un calme final et permanent.

MOT POUR MOT :: LUDWIG VON MISES (1881-1973)


 

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